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5 juin 2021 6 05 /06 /juin /2021 17:20

N'est plus, hélas, le temps de l'hiver, regret alors,
Et ses nuits de monde belles d'extinction,

Las! Et enfin: bruit des hommes à éphémère  trépas...
Ils ne sont plus là, à leur viles nuit bannis;
Qu'ils vibrent fétides, ceux-là, d'agitation imbécile
Enfin: rideau se lève sur l'obscur moment d'une paix ...
Fiat tenebrae en hymne serein, l'âme de chanter,
Soulages et Schumann d'une lumière de paix...
Et trouvent leur sens, notes et mots en beauté...
Vient l'oiseau puis fleur-enfant, nature en vitrail-synesthésie,

De haute merveille, le bruissement...

Mais les hommes

Mésange-colorature, moineaux en choeur humble...
Mais les hommes...
Petit chaos semés ci et là; et ce crachat en pluie,

Vienne l'ébène, l'abeille si belle si on l'entend...
N'est plus ici, banni en vétille; en vile quête, l'idiot...
Alors l'ouïe, alors l'oeil, et prodigues parfums; loin des pairs impairs
Mais les hommes, Faust en litanie...
Mais les hommes, en carcan abhorré...
Mais, les hommes, Alberich-égérie
Vienne la nuit sonne l'heure
Peine bien plus que...
Nuit malthusienne,  beau cénacle enfin,

Sont là: oiseaux de nuit, nocturne-psalmodie...
Le livre en lumière, claire caverne
Puis l'oeil tombe, se clôt l'ouïe en songe
Mais les hommes...
Mais les hommes hélas...
Plaie en bis repetita...
Les oiseaux, parfums d'herbe...
Mais les hommes...
Ne savent la Musique...
Mais les hommes...

 

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 20:52

De la surface des ordinaires plats

Encéphalogramme plat du néant-ambroisie

Et rire et muscle, vétille-addict sempiternelle impératrice

Mot-vacuité et l'idée cherche sa matière

Et encor: petit et vil dessein sur coussin infantile

Ad nauseam puis cathartique fiat lux

Choir en Icare de mirifiques rêves repu

Il faut s'élever, âme en crescendo spiralaire

Toucher la nue plaisir des dieux

Et sitôt viser le cloaque en oasis nécessaire

Si peu l'on est, rêves pour chair en chaire

Et chair pour tout en rien il faut à l'envi décompter

Et le regard ascendant; et l'idée qui gravit, jalons-repaires

Le peu révèle le tout, le rien l'infini; l'excés confortable le néant

J'aime l'exception qui abolit la règle et la pesanteur

Mes dieux, Muses ou visionnaires, en mots absolus

Nectar encore en perfusion existentielle

Ainsi la poésie...

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 00:00

      L'ode à Paray, néo-soleil ;-)

 

Roide et soyeuse, la pente toise 

De Poséïdon l'antre et ses arcs-en-ciel

Décochent encor leurs flèches émeraudes

Abrupt; fil et plomb ordinaires; la ligne

D'enfers bleus en Eden bleus aussi, par les strates grises

Le livre des temps à l'oeil avide prodigué

Paraît et touche les orgues; Bach et  veni creator

Dallier tire les horizons, de chair ingénue à chaire roide-sensible, 

La métropole appelle, aride et rustique ce berceau

Souvenirs et humeur séminale

De l'âme égérie possible, sans accomplissement

La possibilité dans la cité; urbs et orbis

De la résine commune aux doux ivoires, l'éléphant -larmes;

Apaisé; les grands jeux fleurissent; Rome en mire

Tous les chemins... dit-on; l'un de l'élu.

Laurier humble, la cantate gratifie

Et Villa d'Este et ses jeux de miroirs; Médicis,

Le sceptre effilé et acerbe lacère les airs,

Et airs encore; arias parfois, scherzo ludique-musique

Orage mineur et schisme majeur

Hésitant-direct, mène la cohorte

Outre-mer un jour, après l'ombre terrible

Qui contraint au soleil affligé...

Terres rouges en détroit, appelle son fil-patrie, fils parti

Monde ancien en monde nouveau, conquête encor

Ce livre d'Histoire à écrire; ses racines en quête vaine

Il faut un greffon fertile; puis engendre l'essence robuste

Et les ans volent, conséquents, rustique et ferme

Un règne, son roi dynaste après le chant de la terre en cité

Au Tréport, coda-requiem

Vogue l'ex-voto vers la chaire

L'enfant mûr dormira bientôt, aux infinis gravés

Dans la cire-reine, chant des sirènes

Souvenance de l'esprit sûr,

Un coeur et l'âme  avivée

Paray pour l'envol, chirurgien de l'onde-ambroisie

Paré au long orgueil, fatum désigne,

Et pérenne en livre des Temps.

Page choisie, de haute élection...

Sur la mer azur, cieux marins, poussière en étoile vive.

 

 

                   (... de granit en craie, et granite-néant encor)

 

 

 

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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 11:08

Corps Atlas ploie, poids abyssal de l'âme empesée

Corrompue: l'âme! Par vie et enfers ordinaires.

Homme naissant; chemin, sur Golgotha, stations chaque jour

Ephéméride: Malin a écrit le destin, sa traître main

Dieu amnésie, sa créature oubliée; Prométhée avait un coeur

Démiurges: faiseur d'homme-argile martyre, Dieu oublieux-indigne...

Un sourire, parfois deux; l'océan est amer: larmes de vie

Et vogue la galère par sels perverti; bois du corps: déliquescent

Galère, de plomb lestée, voile impuissante et vaine

Toujours vents contraires et embruns fétides

Mer-cloaque: ainsi l'existence; le bel océan rêve ou poésie

Purifier, scories insidieuses, ainsi Dieu...le veut

Beethoven savait son Faust: en soi!

Le malheur pour tribut au génie: Mahler!

Geister trio: esprits mauvais vous infligent le drame

Et l'on aime Alberich et les eaux du Styx

Méphisto valsait, la vie est danse autour d'un feu infernal

Brûle l'humanité et sourires divins amusés; Sodome ou Jericho

Sonnent les trompettes: Fin de partie disait Beckett

Monde crie et murmure le penseur timoré; Beethoven crie

Arpèges-Icare: toujours choient, lamentables; lamentations

S'humilier: à terre puis  sous la terre

Les anges paradis sont les vers anthropophages

Charogne-avenir, la vie aussi détruit sa créature-objet

Destin de Sade épris: infliger souffrances et larmes

Et boudoir de sourire un peu, velours parfois

Carcan-vie encore

Libère de cette prison tortionnaire: par mots et notes

Casals rageait: hargne sanitaire

Conjurer laideur existentielle par beautés-Graal à conquérir

Chercher: l'inaccessible étoile se donne à Don Quichotte

Soyez poète ému ou vous ne serez que matière

Geister trio

Largo assai ed espressivo

La poésie

Une saison en enfers et Illuminations; Rimbaud et Britten savaient

Et votre vie devient: tranfiguration ou sublimation

Ainsi la vie-poésie, transcendance de la chair imbécile

Et transmutation encore: des larmes en ors l'alchimie par l'acte d'âme

Pleurez encore pour sceller votre lien à l'éther

La poésie

 

                                                                             (A  Prades, l'an  de haute grâce 1954...)

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 15:04

Désespoir est peu

Je sais la pente-abysse

Styx-abîme en mire

L'eau trouble en baptême infernal

Alberich hèle Faust à l'office; trilles du diable

Et bel indifférent; ses pluriels abhorrrés

Néant ne veut ni main et mots vains

Laide l'humus pensant

Et la terre promise appelle

La terre mangera, vermisseaux-anthropophages

La poussière sa paix-requiem

L'âme; ses enfers et cieux

Vivante: feu sacré et bûcher

L'idéal frustre l'existentiel qui rêve

Peu pense et sait 

Trop passe les états-vérités et pleure

Larmes élégie se joue una corda

Ravel et son gibet romantique

A trépas songeur et pilori

Dieu lance le trait

Et sa plaie exacerbe

L'arche: mythe, ses beautés et... l'Homme

Psyché: maudit sois-tu, soient-ils

Avenir-négation, passé-cloaque

Et dans l'instant: roseau turgescent

De larves infectes et poésie mêlée

Victoire et désastre, ambivalents instants

Etre, ne plus être unique réponse

Etre et néant

Ives; mystère facile

Réponse, sa question honorée:

Schumann et le Prophète

Chronique funéraire, fatum et son agenda

Chronique funéraire, fatum et son agenda

Crucifixus

† loterie, doute,sort

Et Ombre sa récompense, élu: seul:

Chante Fin du temps...

 

                          (...Noir-vertical)

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 13:02

Et si Dieu...

 Des silences ombragés à peine tempérés

 Par d'élans bruitistes; tintinabuli que faciles danses

 L'aisance ment et cèle; de gracile à l'exigence enfin

 La foi enfante, l'ingénu puis pensée; fiat! 

 Les orgues déplorent, appellent ô Dieu; 

 Tacite lien d'amour; Faust repenti prie

 Eclôt dans la chair ordinaire

 D'ut d'Arrezzo en clef du songe pieux

 Et l'aria voix humiliée devant le siège sacré

 Ich ruf zu dir...

 La Musique se pare d'anges; Doppelgänger: l'onirique sujet prie

 Tombe Icare, l'homme chtonien; la terre 

 Ses atomes plombifères magnétisent

 Allonge-toi, l'altitude: interdite au muscle imbécile

 L'envol: de l'âme -Meine Seele rühmt und preist-seul permis; 

 Et fugue encore, 

 En miroirs l'ombre enserrée se pare de soleils

 Il faut entendre l'azur superbe, taire surtout l'éphéméride

 Le choral, de coeurs ses choeurs; prions le rêve; aimons

 Les chapelets profanes de perles précieuses et l'oreille ravie

 Par le verbe Dieu incarné; vox...

 Et si dieu...

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 13:28

Mots .../... l'homme sage...

 Ainsi éclose, la frêle chair quête son âme

 Monts et vaux, cheminements par aléas-carcan

 On choisit un peu; dieu peut-être ou l'univers volontaire

 Si dérisoire, l'homme brave ettente; tentations

 Et par le Temps glane les ors d'âme encor

 L'encre bénite par le bois effeuillé distillée

 Trouve l'oeil de l'aiglon sensible humble conquérant

 Proie que mots: les esprits s'incarnent,

 Et discourent avec raison; enfante le fils roseau

 Qui pense, l'homme ploie; la vie, il faut...

 A ses pairs un don encor; prodiguer

 Tel au forum, la place a ses ouïes douées

 Et Muses avivent cet impérialiste raisonnable

 Qui en soi, tabernacle intime, veut 

 Les perles-soies enserrer

 Lumineuse caverne: la mémoire

 Maîtresse de céans ordonnance; Babel un peu

 Tant de mots, belles icônes et notes-éther

 Eden? Chacun le sait; douter? Ainsi la nuit

 Sagesse-gageure...

 Abat des cartes en offrande

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1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 23:29

Et pleure la petite nuit qui tombe encor

Sur la tragédie ce jour comme hier

J'appelle la longue nuit, les infinis terribles

Et me dit: "attends encor"

Musique et encre livresque élixirs à peine puissants

Le joug: c'est Atlas qui cède le rôle; poids 

Broyeur d'âme, corps-néant; le rideau pourpre

Trop hésite; tarde la coda son accord-chaos

Demeurent, seuls, l'essence sensible

Et la compréhension des essentiels

Quidam jette le feu, mots: traits et traîtres

La sonate de l'orchestre s'absout

Tire tutti sur le pianiste il fugue

A contretemps, contrechants

L'écho perd son double; un encor

Et poussière charogne, âme-néant

Rien sous les cieux cruels; liberté de n'être

Dieu tortionnaire-Prométhée et l'inachevé! 

Volontiers assassin, Dieu les banderilles de Caïn...

Diabolus in Musica; festoye le crabe ainsi Dieu

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 10:08

Les cieux infinis se referment, les yeux clos, au creux du gué

L'azur-horizon tait les espoirs ténus, étals et mornes

D'humeurs lacrymales, l'âme-tabernacle a le sang amer...

L'idée-fixe en sa rectitude drastique; la fin des corps imbéciles;

Gageure existentielle: choisir l'épine; et meurtrit l'âme

Qui enserre les dons divins; l'homme superbe dit les dieux

Erasme disait la folie utile: salutaire chemin

Et ses stations délectables; l'épine aussi creuse son sillon de douleur

Et cependant, la chair plie sous la croix, coeur corps-mort

Le sensible prodigue ses émotions; 

Et le baume en vain de combler le stigmate

L'encre parle au poète qui si faible et vil son pair entend

Le trille appelle Alberich et Scarbo, tortionnaires délicats

Et plantent la banderille hors le talon; mort à demi

Ainsi le vital s'émeut 

Trépas au gibet, Gaspard se ronge 

A l'ombre d'Ondine gracile qui légère abolit le plomb

Et ses développements quête encor

Coda est un songe; il faut moduler

Louvoyer: d'altération en contretemps; diabolus in Musica

Déréliction...Les fleurs se fânent, d'effluves et couleurs le souvenir vit

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 10:49

Sartre a dit la nausée, et je la sais

 L'éprouve; la lettre dans l'esprit ; sois cet esprit

 Le corps inutile; censure-le, l'abject

 La vie, réduite à un fil ténu, arachnéen; gibet!

 Guère de larmes; absentes, elles ne sont plus

 Figées cette amertume; glace versus flamme

 Les cieux gris bel horizon, l'azur-sanglot

 Ether ce paradis; l'ascension: comment?

 La note bleue nourrit le songe secret

 Requiem...minimaliste; du peu au rien; le néant appelle

 Et sa profusion rêvée à la poussière réduite

 Je ne sais les chemins; au point...mort

 Dérisoire réduit; l'humanité de ces points grouille

 Et rien ne signifie; la ligne géométrique: d'infinis néants

 Il ne faut pas savoir le sens; ignorer sa raison

 D'être, si peu; l'éphéméride dit sa prose

 Et rime, pauvre; par les diamants abhorrée

 Gibet; Scarbo ne rit plus ce gnôme terrifiant, 

 Et l'Ondine: de larmes l'onde-poésie.

 Je suis l'être passion; coeur et croix mêlées...

 L'âme dans l'abîme gravira peut-être la gamme

 Trop chromatique et ses accidents hélas...

 Requiem pour un...pauvre...con

 Ainsi dit le sage et grand Serge

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