Sartre a dit la nausée, et je la sais
L'éprouve; la lettre dans l'esprit ; sois cet esprit
Le corps inutile; censure-le, l'abject
La vie, réduite à un fil ténu, arachnéen; gibet!
Guère de larmes; absentes, elles ne sont plus
Figées cette amertume; glace versus flamme
Les cieux gris bel horizon, l'azur-sanglot
Ether ce paradis; l'ascension: comment?
La note bleue nourrit le songe secret
Requiem...minimaliste; du peu au rien; le néant appelle
Et sa profusion rêvée à la poussière réduite
Je ne sais les chemins; au point...mort
Dérisoire réduit; l'humanité de ces points grouille
Et rien ne signifie; la ligne géométrique: d'infinis néants
Il ne faut pas savoir le sens; ignorer sa raison
D'être, si peu; l'éphéméride dit sa prose
Et rime, pauvre; par les diamants abhorrée
Gibet; Scarbo ne rit plus ce gnôme terrifiant,
Et l'Ondine: de larmes l'onde-poésie.
Je suis l'être passion; coeur et croix mêlées...
L'âme dans l'abîme gravira peut-être la gamme
Trop chromatique et ses accidents hélas...
Requiem pour un...pauvre...con
Ainsi dit le sage et grand Serge